La crise en Europe et son impact sur le tourisme - The EuroZone Crisis and its Impact on Tourism
En raison de la crise, la fréquentation touristique dans la zone euro devrait diminuer de 0,7 % en 2012, alors qu’elle avait progressé de 4,3 % en 2011, selon le cabinet Euromonitor International.
Le nombre de touristes à la baisse, les nuitées devraient décroître de 1 %, les dépenses touristiques de 1,2 % et l'activité des compagnies aériennes de 1,4 %.
En se fondant sur les corrélations constatées entre l’évolution du PIB et l’activité touristique, le cabinet londonien a aussi tenté d’évaluer l’effet d’une sortie de la Grèce de l'euro, puis celui d’une implosion totale de la zone.
Dans le premier cas, les arrivées de touristes baisseraient de 2,8 %, les dépenses touristiques de 4,4 %, les nuitées de 3,6 % et l’activité des compagnies aériennes de 5 %. Dans le second cas, ces chiffres s’élèveraient à 11 %, 17,3 %, 15 % et 19,7 %.
Conformément au mode de prévision utilisé, les pays les plus impactés seraient ceux où la récession est la plus forte, à savoir le Portugal, l’Espagne, l’Italie et la Grèce.
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Le tourisme européen risque de payer cette année un lourd tribut à la crise, selon le cabinet d'études Euromonitor, qui prédit une baisse des arrivées de voyageurs et dresse un scénario noir pour le secteur en cas de sortie de la Grèce de l'euro ou d'une implosion de la zone.
Dans le cas où la crise actuelle "ne s'aggraverait pas", ce qui est "le meilleur scénario" selon Euromonitor, les arrivées de touristes dans la zone euro devraient baisser de 0,7% en 2012, après une croissance de 4,3% en 2011, essentiellement liée aux Chinois, aux Brésiliens et aux Russes.
L'un des seuls aspects positifs est que le "déclin continu de l'euro par rapport aux monnaies principales" pourrait attirer de riches touristes nord-américains, par exemple, souligne le cabinet d'études.
Il souligne que "dans un bon nombre de pays d'Europe de l'Ouest", le nombre d'arrivées dans les hôtels était en baisse sur les deux premiers mois de 2012, en Grèce et en Italie mais aussi en France, en Belgique, au Danemark, en Irlande, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni...
Et "le ralentissement est évident dans le taux d'occupation des hôtels de la plupart des pays de la zone euro", selon Euromonitor, qui table sur une baisse de l'activité hôtelière de 1% en 2012, après une augmentation de 2,4% en 2011.