Les villes européennes veulent taxer les touristes
"De plus en plus de municipalités en Europe cherchent de nouvelles recettes fiscales, notamment pour améliorer leur accueil des touristes étrangers.
L'Europe est la première région touristique mondiale. Et compte bien le rester, alors que la concurrence s'intensifie entre les pays. En 2009, la Chine a ainsi volé au Royaume-Uni la cinquième place du palmarès des destinations touristiques, en termes de recettes. Malgré tout, trois pays européens restent dans ce Top 5: l'Espagne, avec 53,2 milliards de dollars (40,4 milliards d'euros) de recettes, arrive en seconde position derrière les Etats-Unis (70,9 milliards d'euros), et devant la France (37,3 milliards), l'Italie (30,5 milliards) et la Chine (29,7 milliards), selon l'Organisation mondiale du tourisme.
Pour soutenir la concurrence, les grandes villes européennes misent sur le haut de gamme. Les Vingt-Sept ont adopté en octobre dernier un texte pariant sur la qualité et la compétitivité pour donner un nouvel élan au secteur du tourisme, qui représente 1,8 million d'entreprises, 5,2% des emplois et plus de 5% du PIB du Vieux Continent. Des résolutions très ambitieuses, à l'heure où l'on ne parle que de restriction budgétaire. Certaines villes ont trouvé la parade: imposer les touristes étrangers.
L'Italie, l'Allemagne et l'Espagne séduites
Lors d'une émission télévisée mardi soir, le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a estimé «absolument logique» l'introduction d'une taxe touristique d'un euro par jour à Florence (Toscane) et Venise. Cette dernière, qui accueille environ 20 millions de touristes par an, pourrait bientôt mettre en place une taxe journalière d'un euro pour les touristes étrangers, a déclaré le maire de la ville, Giorgio Orsoni. Les vacances à Rome seront également plus chères. Le conseil municipal de la capitale italienne a décidé de son côté d'appliquer dès le 1er janvier 2011 une taxe de séjour qui concernera les touristes résidant au moins une nuit dans un hôtel. Une taxe de 2 euros par personne et par nuit, avec un maximum de dix nuits.
L'Italie n'est pas la première région touristique à prendre de telles mesures. "(...) Lire la suite sur le site du Figaro
L'Europe est la première région touristique mondiale. Et compte bien le rester, alors que la concurrence s'intensifie entre les pays. En 2009, la Chine a ainsi volé au Royaume-Uni la cinquième place du palmarès des destinations touristiques, en termes de recettes. Malgré tout, trois pays européens restent dans ce Top 5: l'Espagne, avec 53,2 milliards de dollars (40,4 milliards d'euros) de recettes, arrive en seconde position derrière les Etats-Unis (70,9 milliards d'euros), et devant la France (37,3 milliards), l'Italie (30,5 milliards) et la Chine (29,7 milliards), selon l'Organisation mondiale du tourisme.
Pour soutenir la concurrence, les grandes villes européennes misent sur le haut de gamme. Les Vingt-Sept ont adopté en octobre dernier un texte pariant sur la qualité et la compétitivité pour donner un nouvel élan au secteur du tourisme, qui représente 1,8 million d'entreprises, 5,2% des emplois et plus de 5% du PIB du Vieux Continent. Des résolutions très ambitieuses, à l'heure où l'on ne parle que de restriction budgétaire. Certaines villes ont trouvé la parade: imposer les touristes étrangers.
L'Italie, l'Allemagne et l'Espagne séduites
Lors d'une émission télévisée mardi soir, le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a estimé «absolument logique» l'introduction d'une taxe touristique d'un euro par jour à Florence (Toscane) et Venise. Cette dernière, qui accueille environ 20 millions de touristes par an, pourrait bientôt mettre en place une taxe journalière d'un euro pour les touristes étrangers, a déclaré le maire de la ville, Giorgio Orsoni. Les vacances à Rome seront également plus chères. Le conseil municipal de la capitale italienne a décidé de son côté d'appliquer dès le 1er janvier 2011 une taxe de séjour qui concernera les touristes résidant au moins une nuit dans un hôtel. Une taxe de 2 euros par personne et par nuit, avec un maximum de dix nuits.
L'Italie n'est pas la première région touristique à prendre de telles mesures. "(...) Lire la suite sur le site du Figaro